
Le tour des 7 laux
Localisation:Massif de la Belledone
Activité:trekking
Durée:13 heures
Distance:34 km
Dénivelé:1809 D+ et 1808 D-
Difficulté:7/10
J1 - Départ prapoutel vers le refuge des 7Laux
J2 - Direction le pas de la Coche
Introduction
Le circuit des 7 Laux, niché dans le département de l'Isère au cœur du massif de Belledonne, s'imposait à moi comme une destination incontournable, en raison de l'attrait indéniable de ses paysages montagneux, de ses espaces naturels préservés, et du défi physique qu'impose l'accès aux lacs entourant le refuge des 7 Laux (LM7).
Cet itinéraire, loin d'être monotone, propose une diversité de panoramas et offre des expériences variées à chaque étape. Toutefois, personnellement, je le recommanderais davantage aux personnes ayant une pratique régulière des activités de montagne. Bien qu'il soit possible de s'aventurer sur ce parcours sans entraînement préalable, le rythme de progression pourrait s'en trouver ralenti et le risque de blessure, accru. Il est également important de noter que la couverture réseau peut faire défaut autour des lacs, rendant certains le parcours plus isolés.



J1 - Départ prapoutel vers le refuge des 7Laux
Il est 07h15, me voici au pied des pistes de Prapoutel, prêt à entamer ma route en direction du refuge des 7 Laux. Les 10 premiers kilomètres se déroulent sans encombre, oscillant entre pistes de ski et sentiers gravillonnés, ce qui n ‘est pas dérangeant au vu du paysages. Pour information, c'est au-delà de ces 10 km que vous croiserez les premières sources d'eau pour vous ravitailler. Ne faites pas l'impasse comme moi, car les 4km suivants mettront votre endurance à l'épreuve.
L'hydratation est primordiale et il est crucial d'avoir de l'eau à disposition. Car une fois franchi le seuil des 12 km, après le Chalet de Gleyzin, vous entamerez l'ascension vers le refuge depuis le flanc droit de la vallée. Cette portion, très exigeante physiquement, peut rapidement devenir éprouvante selon les températures. J'ai commis l'erreur de négliger le ravitaillement en eau à la source précédente...



Le refuge est généralement ouvert de début juin à fin septembre. Toutefois, je vous recommande de les contacter préalablement au 04 76 45 99 11 pour éviter tout déconvenu. Cette démarche vous permettra de mieux planifier votre visite, surtout si vous ne comptez pas être totalement autonome. Il est possible de se restaurer et de passer la nuit sur place, avec un tarif de 48€ incluant le petit déjeuner. L'accès à l'eau potable est gratuit, et des toilettes sont disponibles à l'étage (n'oubliez pas de retirer vos chaussures).
Revenons à mon expérience, après le passage au refuge, j'ai poursuivi en direction du col de la Vache afin de rejoindre ma zone de bivouac située de l'autre côté. La progression vers le col de la Vache et la descente qui s'en suit s'avèrent assez ardue. En effet, l'avancée est significativement ralentie en naviguant entre les roches et les débris de pierres. Il est donc prudent de progresser à un rythme adapté à votre niveau. Bien que le balisage puisse manquer par endroits, les cairns (amoncellements de pierres) jalonnant le parcours vous aideront à rester sur la bonne voie.



J2 - Direction le pas de la Coche
Après une nuit ressourçante au pied du pic de la Belle Étoile, l'heure était venue pour moi de conclure ce trek. La nuit s'est révélée chaude et agréable, à ma grande surprise, surtout compte tenu des températures relativement basses annoncées, mais cela a été un avantage non négligeable. Il ne me restait plus qu'à parcourir 12km en dénivelé négatif pour atteindre Prapoutel, en passant par le Pas de la Coche et le refuge d'Habert d'Aiguebelle.
Le sentier menant au Pas de la Coche est parfait pour un voyageur solitaire; il est pratique et surtout judicieusement situé à mi-flanc, offrant une vue splendide sur la vallée, le Rivier d'Allemont et les sommets lointains qui se dessinent à l'horizon. La présence de sources tout au long du chemin a été pour moi un véritable répit.



Bien que je n'aie manqué de rien, le refuge d'Habert d'Aiguebelle offre des boissons, de la nourriture et bien entendu, de l'eau. Lors de mon passage, le refuge était fermé, mais cela ne m'a pas posé de problème puisque j'ai pu me ravitailler à la fontaine située à l'extérieur. Toutefois, comme pour le refuge des lacs, il est judicieux de passer un coup de téléphone en amont pour s'informer.
Au-delà du refuge, le parcours devient nettement plus relaxant. Les sentiers, larges et bien aménagés, ressemblent à ceux du départ, avec peu de cailloux et davantage de verdure, signalant qu'on approche de la destination finale. Les paysages n'en demeurent pas moins charmants, la rencontre de promeneurs ainsi qu'au loin, le dessin des villes, nous annonces un retour vers la civilisation.
Je n'ai pas ressenti le besoin de faire des pauses lors du retour, à part pour quelques clichés près des sources, mais ces arrêts n'ont duré que quelques minutes.



Conclusion
En conclusion, j'ai été enchanté par ce parcours. Les personnes que j'ai rencontrés tout au long de la route dégageaient une bienveillance, une courtoisie et une amicalité remarquable. Hélas, je n'ai pas pu suivre comme initialement prévu le tracé du GRP Officiel, des impératifs personnels m'ont contraint à changer d'itinéraire au col de la Vache afin d'optimiser le temps sur le retour. Cependant, je compte bien revenir pour le réaliser conformément à l'itinéraire traditionnel, en prenant le temps de passer la nuit aux abords des lacs, une expérience que je n'ai pu savourer cette fois-ci, mais qu'importe. Je n'ai relevé que les éléments majeurs, les détails mineurs ne m'ayant pas semblé cruciaux. Je suis impatient de lire vos retours et si mon récit a su vous inspirer pour tenter l'aventure, n'hésitez pas à partager vos photos sur mes réseaux sociaux !